Comment fonctionne une alarme à incendie ?

Comment fonctionne une alarme à incendie ?

La sécurité devrait être le maître-mot quand il est question de fonder un foyer. Pour assurer la sécurité de votre famille, il faut faire en sorte d’éviter tout risque, et pourquoi pas opter pour une alarme incendie nouvelle génération. Il est important de bien distinguer chaque type d’alarme de sécurité sur le marché. Le SSI (système de sécurité incendie) dernière génération nécessite un peu de temps pour l’installation. Pour autant, il est clair qu’une fois mise en place, il s’agit d’un système d’alarme incendie complètement autonome. Le tout est de choisir le type de SSI adapté à votre installation.

En quoi consiste une alarme incendie ?

Une alarme incendie est une installation autonome qui permet d’éviter tout risque en cas d’incendie dans la maison. Il s’agit d’un dispositif qui ne se contente pas uniquement de prévenir le risque, mais surtout de le détecter. Il fonctionne en deux volets, dans un premier temps, il y a la détermination d’un risque incendie par le biais d’un détecteur de fumée intégré qui émet un bruit sonore en cas de risque. La seconde étape consiste à éteindre définitivement le feu. Les détecteurs de fumées tiennent donc une place très importante en matière d’alarme incendie. Plus particulièrement par leur capacité à avertir par le biais de bruit très sonore. Si certaines sont encore utilisables de façon manuelle, désormais, les dispositifs autonomes sont bien plus prisés sur le marché.

Les différents types d’alarmes à incendie

Il existe plusieurs types d’équipements d’alarme :

Les alarmes incendie de type 1

Ces systèmes sont les plus complets, car leur base est ce qu’on appelle SDI (Système de Détection d’Incendie). Ce dernier intègre des détecteurs automatiques, un système de déclenchement manuel, une signalisation, une alimentation de sécurité ainsi que des émetteurs sonores et/ou visuels pour alerter instantanément l’ensemble des occupants.

Les alarmes incendie type 2

On retrouve dans cette catégorie les alarmes incendie de type 2A intégrant des déclencheurs manuels, mais dépourvus de détection incendie. Quant aux alarmes incendie de type 2B, on retrouve des Blocs Autonomes d’Alarme Sonore, soit un BAAS principal et un BAAS satellite pour la diffusion des signaux. Si le bloc principal détecte un danger, une alarme sonore retentit durant 5 minutes.

Les alarmes incendie type 3

Il y a dans ce type d’alarme maison un ou bien plusieurs BAAS qu’on peut connecter entre eux, et cela permet la gestion de plusieurs déclencheurs manuels. Le déclenchement d’un BAAS entraine les déclenchements de tous les BAAS.

Les alarmes incendie type 4

Fonctionnant sur piles ou bien sur secteur, ces alarmes incendies sont dédiées à certaines catégories de bâtiments. Leur déclencheur manuel est relié à une centrale. Leur diffuseur d’alarme doit être conforme à la norme AFNOR NFS32001. Il s’agit des équipements les plus utilisés.

Les Détecteurs Autonomes Avertisseurs de Fumée ou DAAF

Conformes à la norme NF-EN 14 604, ce sont les alarmes incendie destinées aux maisons, appartements et autres types de logements. Ils se déclenchent quand il y a de la fumée et leur niveau sonore est de 85 décibels, soit un signal fort pour réveiller des individus endormis. Notez qu’il faut installer une alarme incendie par étage.

Quel type d’alarme incendie choisir pour un bâtiment ?

Un SSI doit répondre aux exigences de la norme NF S 61-931. Ces dispositifs se divisent notamment en 5 catégories distinctes selon le niveau de risque des lieux : A, B, C, D et E, E étant la celle où ce risque est le moins élevé. Chaque catégorie de SSI requiert un équipement d’alarme adapté.
Alarme incendie

Catégorie A : alarme type 1

  • pour les structures d’accueil de personnes âgées et handicapées
  • pour les hôtels, pensions de famille et autres hébergements
  • pour les hôtels et restaurants en montagne
  • pour les petits hôtels
  • pour les établissements de soin avec locaux de sommeil
  • pour les établissements pénitentiaires
  • pour les musées
  • pour les ERP accueillant plus de 1500 personnes…

Catégorie B : alarme type 2A

  • pour salle de danse (capacité plus de 700 personnes)
  • pour salles de jeux (capacité plus de 700 personnes)
  • pour bibliothèques et centres de documentation (capacité plus de 700 personnes)
  • pour archives (capacité plus de 700 personnes)
  • pour salles d’exposition (capacité plus de 1500 personnes)
  • pour gares accessibles au public (capacité plus de 700 personnes)
  • pour musées (capacité plus de 1500 personnes)…

Catégorie C : alarme type 2 B

  • pour bibliothèques et centres de documentation
  • pour archives
  • pour salle d’exposition
  • pour gares accessibles au public
  • pour établissements d’éveil, de formation, d’enseignement avec zone de sommeil
  • pour centres de vacances et centres de loisirs sans hébergement
  • pour gares accessibles au public (capacité 300 à 700 personnes)
  • pour administrations, banques, bureaux (capacité plus de 700 personnes)…

Catégorie D : alarme type 3

  • pour chapiteaux, tentes, structures à étages itinérantes
  • pour établissements de soins sans locaux de sommeil
  • pour salles de danse
  • pour salles d’exposition (capacité plus de 300 personnes)
  • pour établissements sportifs (capacité plus de 700 personnes)
  • pour restaurants et débits de boisson (capacité plus de 700 personnes)
  • pour établissements flottants…

Catégorie E : alarme type 4

  • pour salles de conférence, de réunions, d’audition, salles de spectacle
  • pour magasins et centres commerciaux (accueillant moins de 300 personnes)
  • pour restaurants et débits de boisson (accueillant moins de 300 personnes)
  • pour refuge de montagne
  • pour administrations, banques, bureaux accueillant moins de 300 personnes)
  • pour établissements de culte
  • pour établissements sportifs couverts

DAAF : c’est une alarme type 4 pour les logements

Les critères de choix d’une alarme incendie

On doit intégrer le SSI, c’est-à-dire le système de détection incendie (détecteur de fumée) et le système de mise en sécurité (y compris les systèmes d’extinction automatique) dès la conception du bâtiment. Si votre maison est dépourvue du détecteur de fumée obligatoire et qu’un incendie se déclare, l’assurance est en droit de refuser tout remboursement. Comment alors bien choisir son alarme incendie ? 

  • Le type d’alarme selon le type et la capacité du bâtiment : il suffit de se référer au classement et norme des alarmes incendie. Pour un établissement ouvert au public, par exemple, il faut un SSI. Pour une maison, un détecteur de fumée ou DAAF suffira amplement.
  • Les normes des alarmes incendie : il faut également que le système de détection de fumée suive la norme européenne EN 14 604, reconnaissable à la mention CE et la norme française NF 292 DAAF. C’est ce qui garantit la couverture d’une éventuel incendie par l’assurance.
  • La durée de vie du dispositif : l’alarme incendie a une durée de vie de 1 an si elle est dotée d’une pile alcaline et de 5 ans si elle est dotée de pile lithium. Quant aux modèles avec une batterie longue durée, ils durent en moyenne jusqu’à 10 ans à l’issue duquel il faudrait changer le détecteur de fumée. Un indicateur de niveau des piles est donc souhaitable.
  • Les fonctionnalités et les options : il y a diverses fonctionnalités supplémentaires à part la détection de fumée selon le modèle d’alarme à incendie. Vous pouvez avoir besoin d’une fonction connectée pour envoi de mail ou SMS en cas détection d’incendie, d’une mise en sourdine temporaire pour désactiver l’appareil le temps de faire la cuisine, etc.
  • La garantie : la garantie constructeur, allant de 1 à 5 ans, gage souvent la qualité de l’alarme incendie, vous pouvez le remplacer si elle ne fonctionne pas correctement ou si elle s’avère défaillante en cours d’utilisation.

Atouts et limites des systèmes d’alarme incendie

Le système d’alarme incendie est un atout formidable quand il est question de sécurité. Tous les bâtiments devraient en être équipés pour enrayer un incendie de petite envergure et une de plus grande envergure. Il est devenu essentiel de choisir une catégorie de détecteur de fumée efficace en vue de mettre en exergue la sécurité du bâtiment. Le bruit sonore des détecteurs de fumées pourrait être un indicateur clé de l’efficacité de ce type d’installation. Les nouveaux dispositifs sont des alarmes incendie sans fils, très sensible, qui réagissent par rapport à la fumée. Ils préviennent d’abord par le biais d’un détecteur avant d’enclencher le dispositif pour éteindre le feu. Il faut donc bien choisir la catégorie de systèmes au sein de votre habitation. La limite réside dans cette hypersensibilité de l’alarme incendie qui peut parfois déclencher une fausse alerte.
Alarme incendie

Usage et installation d’une alarme incendie

Alarme incendie
Le premier point se trouve être l’installation de l’alarme incendie en question. Choisir un professionnel est fortement recommandé. Ce dernier doit établir la position de l’alarme incendie dans la maison. Les alarmes type 4 s’installent entre 1,35 m à 1,50 m du sol, vous pourrez aisément le faire vous-même. Mais en général, il faut installer les équipements d’alarme au niveau plafond ou en haut des murs. Les déclencheurs doivent aussi être facilement accessibles.
Une fois que cela est fait, le SSI sera en charge de détecter n’importe quelle fumée qui se dégage de la maison, ce qui activera les alarmes pour vous avertir du danger. Le propriétaire dispose ensuite d’un peu de temps pour éteindre les alarmes en cas de faux incendie, en mettant toujours la sécurité en premier plan. Pour arrêter ce type de détecteur de fumée et ces bips sonores, deux options s’offrent à vous selon le type de système. Si c’est un système dernier cri, il ne vous reste qu’à commander à distance l’arrêt de l’alerte. La deuxième option se trouve être l’arrêt manuel de l’alerte. Pour arrêter définitivement les bruits sonores de ces détecteurs, il vous suffit d’appuyer sur le bouton central du dispositif.

Pourquoi réaliser une contre-expertise incendie ?

Le premier réflexe après un incendie est de réaliser une expertise, que vous soyez un particulier ou un professionnel. De son côté, l’assureur rédige également un rapport pour évaluer l’ampleur des dégâts. Toutefois, pour protéger au mieux vos intérêts, vous n’avez qu’à contacter ici pour une contre expertise incendie par un expert fiable. Il est dans ce cas plus avantageux de demander un second rapport après celui de l’assureur. Retrouvez ci-après les avantages de ce procédé.

Pour préserver vos intérêts

Les assurances sous-estiment souvent vos dommages matériels en vue de réduire davantage les indemnités à payer. C’est pourquoi il est toujours recommandé de faire appel à un professionnel pour réaliser une contre-expertise. Celui-ci estime les dégâts en se référant aux objets endommagés et à l’état de l’immeuble après le sinistre.

Pour obtenir une indemnisation conforme

Ce second rapport vise à réévaluer la somme destinée à vous dédommager. Pour éviter de vous sentir lésé par l’indemnisation proposée par l’assureur, il est nécessaire de demander une contre-expertise incendie.

Pour trouver le professionnel destiné à cet effet, il vous suffit de réaliser quelques recherches en ligne. En effet, il existe en ce moment plusieurs cabinets qui proposent cette prestation. C’est la solution adaptée pour bénéficier d’une indemnisation correspondant à vos dommages.

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