Comment faire un mur de soutènement ?

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Construire un mur de soutènement est une solution éprouvée lorsque le terrain comporte une pente. Il sert surtout à retenir la terre, sa présence empêche les glissements, protège les constructions et facilite l’aménagement. Selon les cas, la paroi supporte une charge plus ou moins lourde. La réalisation suit ainsi des étapes précises et doit respecter les normes en vigueur. Comment faire un mur de soutènement ? Suivez le guide.

Étudier la nature du terrain, une étape incontournable

Les caractéristiques du sol conditionnent la forme du mur, le choix des matériaux et la profondeur des fondations. L’étude détermine sa nature : argileux, vaseux, calcaire ou acide. Chaque catégorie requiert une approche spécifique.

L’étude évalue aussi l’instabilité. En plus d’augmenter les dépenses d’aménagement, un sol instable représente aussi un risque énorme. La probabilité d’un glissement ou de fissures augmente en cas de fortes pluies ou d’une sécheresse prolongée.

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Le Plan Local d’Urbanisme fournit de précieuses informations et précise les précautions à prendre pour garantir la solidité du mur. Prenez également le temps de vérifier l’absence de tuyaux et de câbles. Les responsables techniques de la commune possèdent cette information.

Après cette analyse, vous serez en mesure de fixer les dimensions du mur : longueur, hauteur et épaisseur. Il vaut mieux se tourner vers une alternative au cas où la hauteur dépasserait les 4 m.

Étudier la nature du terrain, une étape incontournable
Source : shutterstock.com

Mur de soutènement : sélectionner le matériau adapté

Plusieurs matériaux ont prouvé leur efficacité. Vous avez le choix entre différentes options.

Empiler des roches pour former un talus figure parmi les techniques éprouvées. Relier les pierres par un mortier est une variation de cette approche, elle solidifie la construction.

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Robuste et esthétique, le béton armé continue à séduire de nombreux propriétaires. Il est recommandé pour contenir une forte pression. La disponibilité du béton prêt à couler simplifie les opérations.

Les parpaings se démarquent par leur caractère économique. L’assemblage prend moins de temps et ne nécessite pas un savoir-faire particulier.

L’utilisation des murs en gabions a augmenté au cours de ces dernières années. Ces cages métalliques remplies de pierre subliment le paysage. Elles ont aussi prouvé leur résistance face à d’énormes pressions.

Une autre technique consiste à remplir des blocs en béton ou des pneus avec de la terre, du sable ou de végétaux pour construire le mur. La construction se démarque par son originalité.

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Mur auto-stable ou poids : choisir la bonne technique

Le mur de soutènement auto-stable et le mur poids constituent les deux principales méthodes.

Mur de soutènement auto-stable, une option économique

Le mur de soutènement auto-stable ressemble à un T ou L inversé. Il forme un angle qui atténue la pression pour retenir la terre. Le béton et le parpaing conviennent à cette solution. La réalisation requiert un excellent savoir-faire en maçonnerie. La longévité de l’œuvre repose sur une bonne évacuation des eaux de pluie et un arrosage approprié. La construction doit alors comporter un système de drainage et d’arrosage efficace. Le mur en T mobilise moins de matériau, cette caractéristique réduit les dépenses.

Le mur poids, un ouvrage durable

Le mur poids offre une résistance directe à la pression. Son épaisseur joue un rôle essentiel. Constituée de gabions, de béton ou de roches, la construction facilite l’évacuation de l’eau. Néanmoins, il nécessite un investissement élevé.

Comment faire un mur de soutènement ?

Garantir la qualité de la fondation

Une fondation solide est indispensable. La profondeur varie selon la nature du terrain. Prévoyez 50 cm minimum, elle atteint 1 m pour les domaines situés en altitude.

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Comment faire un mur de soutènement ?
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Commencez par décaper le talus.

Marquez l’emplacement du mur et des fondations en utilisant des piquets réunis par une ficelle.

Une pelle suffit pour creuser le sol. Ensuite, un compacteur permet de bien le tasser.

Un matelas de gros gravier stabilise la fondation. Posez les ferraillages avant de couler le béton.

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Attendre 48 heures avant de poursuivre les travaux

La première pose conditionne la réussite, veillez à son bon alignement. Bien entendu, il est important de vérifier que le mur reste bien droit.

Mur de soutènement : les principes à respecter

Si vous utilisez du parpaing, il faut percer des trous obliques sur les éléments du bas afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ajoutez également des blocs d’angle avec un ferraillage vertical à intervalle régulier, environ tous les deux mètres.

La largeur du mur en T est similaire de bas en haut. Les dimensions évoluent pour le mur en poids et cette version requiert aussi une fondation moins importante.

Installez deux rangées de ferraillage lorsque le mur atteint deux mètres. La première à mi-hauteur et la seconde sur la partie supérieure. Un serre joints contribue à leur solidité.

Le remblai constitue la dernière étape. Vous pouvez réutiliser la terre enlevée durant le creusement de la fondation si le sol n’est pas argileux. Sinon, vous trouverez une terre drainante chez les enseignes spécialisées. Enfin, la pose d’un feutre géotextile maintient la terre.

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