Afficher la table des matières Masquer la table des matières
Si votre système de chauffage intègre un poêle à bois ou une cheminée, il est crucial de comprendre l’importance du choix du combustible. Avec l’arrivée de l’hiver et la baisse progressive des températures, il est fort probable que vous ayez déjà mis en marche votre poêle.
Bien que ce mode de chauffage soit réputé pour son caractère économique et écologique, il est essentiel de ne pas se précipiter vers n’importe quel type de bois sans prendre en considération certaines nuances.
-
Le bois flotté
Bien que ce type puisse sembler attrayant, il n’est pas optimal pour les feux intérieurs. Il provient généralement de la mer, ce qui le rend susceptible de contenir du chlore dû à l’absorption de sel. Lorsqu’il est brûlé, il libère des produits chimiques et des toxines potentiellement dangereux.
À lire Votre cheminée a besoin d’un coup de nettoyage ? Voici nos astuces
Malgré ses couleurs séduisantes lors de la combustion, ces teintes résultent de produits chimiques toxiques qui sont associés au risque de cancer. Même le bois flotté d’eau douce peut poser des problèmes, car il peut être humide, ayant dérivé dans les rivières pendant une période prolongée et absorbé des substances indésirables.
-
Le bois vert
La version non séchée est un type récemment récolté. Pour être apte à la combustion et à d’autres usages, il doit subir un processus de séchage et de durcissement adéquat. Brûler ce type de bois peut générer de la créosote, un goudron épais qui obstrue les conduits de cheminée. Cela entraîne une mauvaise ventilation, un risque d’intoxication intérieure, et augmente la probabilité d’un incendie de cheminée.
-
Le bois moisi ou pourri
Bien que la sylve soit naturellement propice à la moisissure et aux champignons, le processus de séchage devrait normalement éliminer ces problèmes, rendant le bois sûr pour la combustion. Cependant, repérer une tache jaune ou verte sur une bûche indique la présence de moisissure, dont la combustion libérera divers polluants dans votre espace.
De plus, une variante pourrie, moins dense, brûlera moins efficacement, produisant probablement plus de fumée et d’odeurs désagréables.
À lire Chauffage au bois : 5 produits à ne jamais utiliser comme combustible
-
Le bois de construction et d’ameublement
L’utilisation de restes de matériaux de construction et de meubles dans un feu peut sembler idyllique, mais cela peut générer des émanations toxiques. Ces matériaux sont traités avec des produits chimiques pour prévenir la pourriture, et jusqu’au début des années 2000, celui traité sous pression contenait souvent de l’arsenic.
Les meubles, généralement composés de contreplaqué ou de panneaux de particules avec des adhésifs puissants, ne sont pas adaptés à la combustion. De nombreuses palettes de bois sont également traitées chimiquement et ne devraient pas être utilisées dans des feux récréatifs.
-
Le bois résineux
La combustion d’un type résineux produit beaucoup de suie, ajoutant une créosote dangereuse aux parois du poêle à bois. De plus, ce type brûle plus rapidement que celui dur, ce qui le rend moins efficace.
Il est préférable d’éviter de brûler des sapins de Noël ou d’autres tels que le cèdre, l’épicéa et le pin. Toutefois, le pin australien est une exception, car il contient moins de résine, en faisant l’un des meilleurs pour le chauffage.
À lire Quelle quantité de pellets prévoir pour chauffer une maison de 100 m² ?
En plus de choisir judicieusement votre bois de chauffage, assurez-vous d’aérer correctement vos espaces chauffés pour éviter l’intoxication au CO2, voire pire. Pour maximiser les économies d’énergie, envisagez une isolation thermique efficace, notamment au niveau des combles, pour préserver la chaleur à l’intérieur de votre domicile.