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Quand l’hiver s’installe, de nombreux animaux et insectes choisissent l’hibernation, se dissimulant du froid en attendant le retour des jours plus cléments. Mais quel est le comportement des abeilles pendant la saison hivernale ?
Ces insectes essentiels à notre écosystème déploient tous leurs efforts pour se prémunir du froid. C’est pourquoi aucune activité visible n’est constatée durant les chutes de températures.
Cependant, elles doivent conserver la chaleur qu’elles génèrent à l’intérieur de la ruche. Alors, la question qui se pose est comment veiller au bien-être des abeilles en hiver ?
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Comment les abeilles survivent-elles en hiver ?
Comme d’autres insectes, les abeilles ont développé leur propre mécanisme de protection contre le froid. Elles se rassemblent dans la ruche, formant ainsi une « grappe hivernale ».
Leur activité est fortement réduite ; elles ne se déplacent que pour se nourrir en puisant dans les réserves accumulées au cours des mois précédents.
Les apiculteurs les aident également en mettant à leur disposition quelques blocs de sucre au cas où elles auraient besoin de pallier un manque de nourriture.
Les abeilles utilisent cette source d’énergie pour contracter leurs muscles thoraciques et générer de la chaleur. Pour leur survie, elles doivent maintenir une température supérieure à 10 °C à l’intérieur de la ruche.
À l’approche du printemps, les températures augmentent, et avec elles, la chaleur à l’intérieur de la ruche. Les abeilles créent alors un environnement autour de 35 °C, favorable au développement des larves et au renouvellement des ouvrières adultes.
Une température inférieure à 10 °C pourrait être fatale pour la colonie !
La période hivernale représente un défi pour les apiculteurs, car ils doivent assurer une préparation minutieuse pour garantir une production optimale de miel pour la nouvelle année.
La difficulté réside dans l’impossibilité d’ouvrir les ruches pour vérifier l’état des colonies, de peur de faire chuter la température en dessous de 10 °C, ce qui pourrait entraîner la mort des colonies.
La question qui se pose alors est : comment évaluer l’état des colonies, le nombre d’abeilles, leur santé, leur taux de mortalité et leurs réserves de nourriture sans ouvrir les ruches ?
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Les bons outils pour veiller au bien-être des abeilles sans ouvrir les ruches
Tout apiculteur professionnel qui installe des ruches dans son jardin doit être équipé d’outils non intrusifs pour surveiller le bien-être de ses abeilles.
La mesure de la température à l’intérieur de la ruche est un facteur crucial à surveiller pour s’assurer de la bonne santé de la colonie. La température doit être maintenue au-dessus de 10 °C ou 12 °C pour garantir qu’il ne fait pas trop froid dans la ruche.
Voici les meilleures méthodes permettant une prise de température sans intrusion.
Les sondes thermiques
Pour les apiculteurs, les sondes thermiques sont des outils indispensables à installer dans les ruches. Leur principal avantage est leur capacité à être positionnées à différents endroits de la ruche. Cependant, leur installation peut être relativement complexe, et leur mesure thermique n’est pas assez précise.
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L’imagerie infrarouge
L’imagerie infrarouge est un autre outil permettant de mesurer la température à l’intérieur de la ruche grâce à une caméra thermique fournissant une visualisation de l’intérieur. En analysant les couleurs qui représentent la température des parois de la ruche, on peut déterminer si la colonie se porte bien ou si elle est décimée.
L’imagerie infrarouge s’avère ainsi être un outil précieux pour l’apiculture. Cependant, son principal inconvénient réside dans son coût relativement élevé.
