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On recherche toujours le confort thermique optimal chez nous, tout en veillant à choisir un appareil de chauffage à la fois économique en termes de consommation énergétique et respectueux de l’environnement.
En France, la majorité des habitants opte pour le poêle à pellets ou à bois pour se chauffer en hiver. Bien que cet appareil de chauffage soit plus économique que le chauffage au gaz ou au fioul, se pose la question de sa réelle écologie.
C’est la question qui préoccupe de nombreuses personnes aujourd’hui. Mais examinons cela de plus près.
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Quel est le taux d’émission du poêle à pellets ?
Le poêle à pellets ou à bois est un appareil de chauffage utilisant des granulés ou des bûches de bois comme combustibles.
Certes, ces combustibles sont naturels et totalement renouvelables. Cependant, selon l’ADEME, ils peuvent être polluants à un certain degré. En effet, la combustion du bois émet des fumées potentiellement polluantes pour l’environnement, représentant environ 41 % des particules fines produites sur un total de 100 % des émissions dans le pays.
Néanmoins, la question de la toxicité de cette pollution pour la santé humaine et l’environnement demeure sujette à débat.
Comment se forment les fumées « polluantes » dans un poêle à bois ?
Pour mieux comprendre si les fumées produites par le poêle à pellets sont réellement polluantes, intéressons-nous à leur formation.
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Dans un poêle à pellets ou à bois, les combustibles, tels que les pellets, les granulés ou les bûches de bois, sont introduits dans la chambre de combustion via une vis sans fin. Une fois à l’intérieur, le conduit d’air apporte de l’oxygène depuis l’extérieur pour alimenter le feu, tandis que le conduit d’évacuation permet aux fumées issues de la combustion de s’échapper vers l’extérieur de la maison.
Comment déterminer si les fumées produites sont polluantes ?
En pratique, étant donné que la combustion du bois est une méthode de chauffage utilisée depuis longtemps, il est difficile d’affirmer qu’elle est polluante et nuisible à l’environnement.
Cependant, pour parvenir à une telle conclusion, il est impératif que les pellets ou les bûches utilisées soient naturels, sans aucun additif. Ainsi, la fumée et le CO2 produits par la combustion peuvent être facilement absorbés par les végétaux lors de leur photosynthèse.
Comment réduire la fumée produite par un poêle à pellets ?
Même si les fumées produites par un poêle à pellets ne sont pas considérées comme extrêmement polluantes, il est possible de les réduire. Pour ce faire, il est recommandé de prendre en considération certains critères lors du choix de vos pellets ou de vos bûches de bois, tels que :
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- Norme internationale : ISO 17225-2,
- Diamètre : 6 mm,
- Longueur : de 3,15 à 40 mm,
- Taux d’humidité inférieur à 10 %,
- Taux de cendre à 550 °C inférieur à 0,7 %,
- Pouvoir calorifique (PCI) de 4.58 et 2,28 Wh/kg,
- Certifications recommandées : Din+ (allemande), En+ (européenne) et NF Biocombustible haute qualité (française).
Il est également important de noter que même en supposant que ces fumées soient réellement polluantes pour l’environnement, elles restent beaucoup moins nocives que celles produites par les énergies fossiles.
En effet, pour une même production de chaleur, l’utilisation d’électricité ou de bois entraîne des taux de CO2 considérablement différents.
À titre d’exemple, pour produire 1 kWh de chaleur, le taux de CO2 émis est de 33 g avec l’utilisation de pellets ou de bûches de bois, contre 222 g avec l’utilisation de l’électricité.
